Ne cours pas ! Ne saute pas ! Ne frappe pas ! Malgré vos demandes, votre tout petit enfant fait tout l’inverse ?
Et si votre enfant ne comprenait tout simplement pas l’interdit ? La négation ? Zoom sur un aspect du développement du cerveau de l’enfant souvent méconnu.
Avant 2 ans, son cerveau ne comprend pas la négation
Avant l’âge de 2 ans, si vous formulez une demande avec des formules négatives, l’enfant ne va pas analyser l’ensemble des mots de la phrases. Il ne retiendra que les mots importants. Voici un exemple. En jaune, les mots que l’enfant va retenir :
Ne saute pas sur le canapé.
Du coup, l’enfant fera le contraire de ce que vous lui demandez. Tout simplement parce qu’il n’aura retenu que les mots « saute » et « canapé ».
Mais mon enfant fait des phrases négatives !
Vous me direz, votre enfant formule pourtant lui-même des phrases négatives, donc c’est forcément qu’il les comprend.
Effectivement, l’enfant peut saisir ce qu’est une négation. Mais la négation doit faire un chemin bien plus long et compliqué pour être analysée par son cerveau.
N’oublions-pas que le cerveau de l’enfant est en plein développement et ce n’est qu’au fil des années, et de sa maturation, que l’enfant sera capable de raisonner.
Avant environ 7 à 8 ans, l’enfant n’agit pas de manière réfléchie.
L’enfant ne relie pas immédiatement la négation. Son cerveau pense en image et « ne pas » n’a pas d’image.
La puissance de la négation
Il faut également avoir en tête l’effet que peut avoir la négation. Et même sur nous, adultes.
Si je vous dis : Ne pense pas à un lion. Avez-vous quand même pensé à un lion ?
La solution ? Formuler des phrases positives. Pi mieux encore, faire la démonstration de ce que vous lui demandez !
[…] qu’avant un certain âge, les enfants ne pouvaient pas comprendre la négation. Je vous mets ICI le lien de cet article très […]